Le burnout, véritable fléau, décrypté avec humour par Greg Genart à la Comédie-en-Île.
Véritable mal de notre époque, le burnout frappe partout et tout le monde. C’est en 1969 que ce terme, dont la définition a sensiblement évolué depuis, apparait pour la première fois. Cet anglicisme est synonyme d’épuisement professionnel, qu’il soit physique ou, plus souvent – mais les deux sont presque toujours intimement liés – psychique. Après les nombreux mois en surrégime à cause du Covid, les professionnels de la santé sont par exemple nombreux à en souffrir.
Les causes du burnout sont multiples mais sont évidemment la résultante de l’évolution du marché de l’emploi. Stress accru, charge de travail trop conséquente, objectifs chiffrés difficilement atteignables, perte de repères ou de sens, manque de reconnaissance de la hierarchie ou faible soutien des collègues : les facteurs conduisant au burnout sont multiples et font des dégâts considérables.
Epuisement physique, émotionnel, intellectuel, de l’empathie et désintérêt professionel sont les symptômes du burnout devenu désormais moins tabou que par le passé mais tout aussi destructeur. Qui n’a pas, dans son entourage, eu affaire à des amis ou des collègues en situation de burnout ? Poser la question, c’est déjà y répondre et est malheureusement symptomatique d’un monde du travail qui marche parfois sur la tête.
Greg Genart a décidé d’aborder ce sujet a priori pas forcément humoristique dans son one-man show « Un burnout presque parfait » qui sera joué ce vendredi et ce samedi à la Comédie-en-Île. Dans la droite ligne des humoristes venus de Québec, il décrypte avec sensibilité et humour toutes ces situations rencontrées dans la recherche d’un emploi ou en entreprise, forçant à peine le trait pour amener des rires salvateurs.
Thiebaut Colot