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« L’impressionnant ballet des mécanos »

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Cette septante-quatrième édition des « 24 heures de Spa-Francorchamps » fut une franche réussite qui sut à nouveau séduire amateurs et profanes.

De nombreuses belles cylindrées étaient inscrits à cette septante-quatrième édition des mythiques « 24 heures de Spa-Francorchamps ». Sur le plus beau circuit du monde, les pilotes engagés ont repoussé leurs limites physiques et celles des magnifiques bolides pour avaler le bitume et s’offrir une chance de grimper sur le podium de cette épreuve légendaire, plus grande course GT3 au monde.

Comme très souvent, entre sorties de route, pénalités, ennuis mécaniques et accrochages, les « 24 heures de Spa-Francorchamps » se sont transformées en une course par élimination. Pour s’imposer, il ne suffisait pas de posséder la voiture la plus puissante ou le meilleur coup de volant mais bien d’éviter les différents écueils qu’impose une telle épreuve.

Pour sa première participation, Valentino Rossi, véritable attraction de l’épreuve, s’est classé dix-septième avec son Audi #46. Une belle performance pour l’emblématique pilote davantage habitué aux deux roues et qui partageait le volan avec Nico Müller et Fred Vervisch. « C’était sa première aux 24H. Il a roulé plus de huit heures, c’est top. Il est content, on est content« , déclarait ce dernier au sujet de son coéquipier italien au micro de la RTBF.

La victoire finale est revenue à la Mercedes #88 de Marciello, Gounon et Juncadella. Le podium est complété par la Mercedes #2 de Soltz, Gotz et Schothorst et par la Ferrari #7 de Rigon, Fuecco et Serra. Notre compatriote Laurens Vanthoor a terminé à la sixième place avec sa Porsche #47 alors que Sarah Bovy l’a emporté en Gold Cup avec sa Ferrari #83 et un équipage 100% féminin.

Comme toujours, de nombreux passionnés de beaux bolides s’étaient donné rendez-vous à la porte des Ardennes pour assister à cette course dont plusieurs éditions sont entrées dans la légende du sport automobile. Ngoc Diêp Colot y assistait pour la première fois. Une expérience que la jeune infirmière a pleinement savouré. « J’étais suprise que le circuit ne fasse que sept kilomètres, cela donnait l’impression d’être plus grand », nous confie-t-elle. « Le cadre était évidemment superbe et l’ambiance excellente. »

Avec ses compagnons d’un jour, la Theutoise s’est déplacée sur le site pour mutliplier les points de vue. « C’est quand nous étions juste au-dessus des paddocks que j’ai été le plus épatée. C’était impressionnant d’observer les arrêts aux stands et le ballet des mécanos pour changer les roues, faire le plein… Tout est millimétré et cela doit être encore plus impressionnant quand il s’agit de F1 », ajoute-t-elle.

Avec une météo estivale et clémente, le spectacle fut assurément au rendez-vous.

T. C.

Crédit photo : DR

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