Niché au cour Saint-Gilles, le Québec Café n’a pas besoin de se péter les bretelles, sa réputation le précède et à juste titre.
Êtes-vous déjà allé au Québec ? Perso moi pas. Pour être totalement honnête, je ne me suis jamais vraiment beaucoup intéressée au Canada et n’ y connais pas grand chose. Mais ça, c’était avant. J’ai une amie de longue date qui s’envolera prochainement vers Vancouver. Amatrice de brunch, j’avais déjà appris que le Québec Café était un incontournable de Liège.
L’occasion fait le larron comme on dit chez nous, alors j’ai proposé à mon amie de nous y rendre. Si je ne savais rien du Québec et que je n’avais jamais spécialement voulu y aller auparavant, le Québec Café m’a plongée dans un univers décalé, suscitant l’envie de m’y intéresser davantage. L’endroit comme les expressions québécoises sont folkloriques à souhait. Alors attachez vos tuques !
On peut clairement dire que ma pote et moi sommes tombées en amour de ce lieu. Déjà l’endroit est tout particulier. Perché au sommet d’une colline, à côté d’une belle église, le Québec Café semble vivre perdu, dans son monde, et hors du temps (à l’heure québécoise, peut-être ?). Un petit coin tout droit tiré des meilleurs films romantiques de Woody Allen et qui nous immerge d’emblée de magie.
Le panneau de l’enseigne est discret mais on ne peut pantoute se tromper. Passé le seuil de la maison, vous faites face à une pièce avec décorations à foison. Un véritable patchwork de couleurs qui ravit les yeux. Ici, pas de limite, on se lâche sur tout et vous pourriez être habillé comme la chienne à Jacques, personne ne vous jugerait. C’est la bienveillance, la convivialité et la gentillesse qui sont au rendez-vous. Par le temps caniculaire qu’il faisait, toutes les tables du jardin étaient occupées. Loin d’être des deux de piques et malgré qu’elles aient de la broue dans le toupet (sans en avoir l’air cependant), les hôtesses nous reviennent quelques minutes plus tard, nous invitant à se tirer une bûche dehors. Encore merci à elles pour l’effort !
Le set de table nous donne la carte. On a le choix entre une dizaine de formules toutes plus alléchantes les unes que les autres. Mon amie et moi optons pour le brunch Léa et, hormis le jus de canneberge, l’affaire est ketchup.
Si vous êtes tanné d’être déçu par des brunch trop chers et trop chipo’ ; si vous avez des bibittes ou la falle basse ; si vous avez passé la nuit sur la corde à linge et que vous cognez des clous ou que vous êtes en mosus ; ni une ni deux, je vous conseille vivement d’aller au Québec Café ! Promis, juré, vous ne vous ferez pas passer un sapin, ce sera juste un moment tigilou laï laï.
Sable
Infos supplémentaires : Qu�bec Caf� (lequebeccafe.be)
Crédit photo : Sable