Pour contribuer à la diminution de la consommation énergétique des pouvoirs publics dans le contexte de la crise énergétique, les autoroutes wallonnes sont plongées dans le noir à partir de ce 21 septembre.
« Ce vendredi 16 septembre, le Conseil d’administration de la SOFICO a examiné et validé le principe de l’extinction de l’éclairage en berme centrale des autoroutes de Wallonie sollicité par le Gouvernent wallon. Cette décision s’accompagne d’une série de mesures pour veiller à la sécurité des usagers. Elle contribue à la diminution de la consommation énergétique des pouvoirs publics dans le contexte de la crise énergétique et fera l’objet d’une évaluation après trois mois de mise en œuvre », annonce le communiqué de presse de la Sofico.
Le réseau autoroutier belge est l’un des rares à être éclairé – et c’est parfois très utile vu l’état des routes en Wallonie – et est visible depuis la lune. Mais à cette période où l’on demande à tous les Belges de se serrer la ceinture et de faire un usage responsable de l’énergie dont le prix flambe, cette décision mérite d’être saluée.
Concrètement, l’extinction concernera les points lumineux situés en berme centrale du réseau autoroutier wallon. Seuls les points ayant fait l’objet d’une conversion au LED dans le cadre du Plan Lumières 4.0 pourront être éteints, soit à ce jour 000 points lumineux sur les 25.000 que comptent les bermes centrales des autoroutes. L’ancienne technologie au sodium ne permet pas, à la fois pour des raisons techniques et opérationnelles, d’éteindre les 5.000 points non rénovés. Ces derniers points seront éteints au fur et à mesure de leur modernisation. Cette extinction en berme centrale aura lieu de 22h à 5h, période la plus creuse en termes de trafic. L’éclairage restera allumé en début de soirée et début de journée afin de couvrir les heures de pointe. Cette mesure rentre en application ce 21 septembre.
Néanmoins, une attention toute particulière à la sécurité des usagers reste de mise. Ainsi, les échangeurs, y compris les entrées et sorties d’autoroutes, zones potentiellement plus à risques, resteront éclairés. Le dimming et la détection de mouvement restent d’application dans les échangeurs modernisés. Les autres resteront éclairés sans modification dans l’attente de leur conversion (l’éclairage des lampes au sodium y est maintenu).
Ces mesures sont directement en lien avec le Plan Lumières 4.0, un plan de modernisation et de maintenance de l’éclairage s’étend sur 20 années. Il est prévu, au cours des 4 premières années, que les 110.000 points lumineux du réseau structurant soient modernisés. Ainsi, depuis novembre 2019, l’éclairage orange au sodium que nous connaissions se voit petit à petit remplacé par un éclairage au LED, qui présente de nombreux avantages : il est plus économique, plus écologique, plus durable et offre une meilleure sécurité routière par un meilleur rendu des couleurs.
T. C.
Crédit photo : www.wallonie.be