Christophe Hardiquest ouvrira en février prochain Menssa, son nouveau concept de « gastrobar ».
Après vingt ans de (très) bons et loyaux services, Christophe Hardiquest fermait les portes de son restaurant emblématique Bon Bon. Un véritable temple de la gastronomie particulièrement apprécié des Liégeois quand ils se rendaient dans la métropole bruxelloise. « C’était tout simplement fabuleux. C’est un restaurant deux étoiles et dès la première bouchée, nous comprenions pourquoi. Aucun détail n’est laissé au hasard, tout est calculé pour provoquer une explosion de saveurs au milieu de notre palais. C’était encore un fabuleux cadeau de la part de notre manager Christophe Henri », nous avait confié Ludovic Humblet, entraineur principal du Mailleux Comblain Basket, leader invaincu en TDM2 et bien parti pour rejoindre l’antichambre de l’élite nationale.
Le chef bruxellois avait justifié la fermeture de Bon Bon par l’envie de se réinventer, de prendre à bras le corps de nouveaux défiq. Mais il avait aussi annoncé que Bon Bon réouvrirait sous une forme différente qu’il restait encore à définir et à préciser. C’est désormais chose faite ! Actuellement en train d’être totalement détruit et reconstruit, Bon Bon réouvrira le 7 février prochain sous le nom Menssa, comme le relaye eating.be.
Ce « gastrobar » d’une vingtaine de couverts verra les clients s’installer sur une table en bois directement face aux fourneaux des chefs, à l’instar de ce qui se pratique souvent au Pays du Soleil Levant. « Il n’y aura pas de service à l’intérieur, sauf à une table privée pour quatre à six invités. Une question d’économie de personnel. À Bon Bon, j’ai travaillé avec 24 personnes. Il en reste huit. Je voulais une activité un peu plus simple, et être plus proche du client », a précisé Christophe Hardiquest au quotidien De Tijd. Nul doute que le nouveau concept de chef ultra talentueux rencontrera un succès fou.
Thiebaut Colot
Crédit photo : Christophe Hardiquest Facebook