Olivier « Macfly » Matray possède plusieurs cordes à son arc et a pu vivre une expérience enrichissante pour le Christmas Game de Liège Basket à Limburg : celle de coach d’un jour d’une équipe professionnelle de basket.
Olivier « Macfly » Matray a plus d’une corde à son arc et multiplie les casquettes. Durant la journée, il permet aux enfants de pratiquer différentes disciplines sportives à l’école. Le soir, il entraine et coache les jeunes pépites de RSW Liège Basket qui évoluent en troisième division nationale (TDM2). La nuit, derrière ses platines, il fait danser les Liégeoises et les Liégeois – et même les Diables Rouges ! – tout en parvenant à publier régulièrement des stories sur Insta.
Dernièrement, ce sympathique trentenaire a pu rajouter une jolie ligne sur son CV : coach en BNXT League, le championnat professionnel belgo-hollandais de basket. A l’occasion du déplacement dans un Limbourg qu’il connait bien pour y avoir entrainé l’équipe de Tongres, « Macfly » a été intronisé, le temps d’une rencontre, aux commandes des Sang et Marine, toujours en attente de la qualification et des permis de travail de son entraineur américain Brad Greenberg et des renforts engagés par le nouvel homme fort liégeois, Ernie Cambo. « Ce fut vraiment un chouette moment. La salle était remplie, il y avait une grosse ambiance, c’était fun », souligne celui qui fut un temps l’assistant de Marc Hawley en D2 à Ninane. « C’est totalement différent que de coacher en TDM1 ou en TDM2. Tout va beaucoup plus vite. Tactiquement, c’est beaucoup plus complexe. C’est presque impossible de donner autant de consignes car il y a énormément de bruit. Il faut les transmettre lors d’un temps-morts ou profiter d’un arrêt de jeu pour les expliquer à un joueur servant de relais. »
A Limburg United, les Principautaires se sont bien battus mais finirent par s’incliner 90-78. « Sportivement, nous avons fait un bon match avec énormément de coeur et d’envie. Notre sortie du vestiaire nous a fait mal et ce revers s’est joué sur de petits détails », analyse ce passionné qui a rapidement tombé la veste. « Je l’ai enlevée pour être plus à l’aise dans mes mouvements (rires). J’ai du mal à tenir en place quand je coache. »
Nul doute qu’Olivier se rappellera longtemps de ce Noël 2022 et de ce Christmas Game dans le Limbourg où il fut, indéniablement, aux premières loges.
Thiebaut Colot
Crédits photos : Philippe Collin