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Avec son premier roman L’Afrique pour se perdre, Fabienne Zutterman est entrée avec brio en littérature. Finaliste du Prix Saga 2023, cette talentueuse autrice liégeoise sera ce mercredi à 16 heures à JM Dubuc Galerie by #Liégeois, au 1er étage des Galeries St Lambert à Liège, pour faire découvrir son univers et rencontrer ses lecteurs.
En mai 2022, Fabienne Zutterman publiait chez Empaj Editions son premier roman, L’Afrique pour se perdre. « Depuis l’enfance, j’avais le projet d’écrire ce livre inspiré de trois années de ma vie », m’avait-elle expliqué. « J’avais le sentiment d’avoir vécu quelque chose d’unique et je souhaitais écrire là-dessus mais c’était très dense et cela m’a pris près de neuf ans pour arriver au bout du processus. »
La littérature, une voie logique pour cette amoureuse des mots. « « J’ai toujours été attirée par tout ce qui est artistique et j’écris des poèmes depuis mes dix ans. Il y a une forme d’exaltation à produire un style de qualité », assurait cette Liégeoise pour qui L’Afrique pour se perdre est un condensé d’émotions. « Lorsque j’ai eu achevé ce livre, j’ai éclaté en sanglots. C’était l’accomplissement d’un rêve. »
Largement inspiré de son histoire personnelle de Fabienne Zutterman, L’Afrique pour se perdre rend hommage à sa maman, partie à l’aventure au Congo avec ses trois enfants. Une histoire qui a touché de nombreux lecteurs et des sommités du milieu littéraire, Fabienne étant finaliste du Prix Saga 2023 en compagnie du célèbre acteur, réalisateur et désormais écrivain Lucas Belvaux pour Les Tourmentés chez Alma édition et du Carolo Philippe Fievet avec Une colonne pour le paradis paru chez M.E.O Editions. « Je suis très étonnée, je n’avais absolument pas imaginé cela, c’est une totale surprise », reconnaissait-elle à l’annonce de cette formidable nouvelle qui sonne comme un encouragement à poursuivre son oeuvre littéraire. « C’était déjà génial d’être sélectionnée et c’est encore plus formidable d’être parmi les trois finalistes, et en si bonne compagnie. Je ne sais pas si j’ai une chance face à de telles pointures mais je suis vraiment contente. »
Emilie Kasongo, fondatrice d’Empaj Editions et éditrice de ce très beau premier roman n’a pas manqué de réagir à cette nomination. « Etre éditeur, c’est le plus beau des métiers mais c’est aussi un combat presque quotidien pour se faire connaître et reconnaître. Alors, quand un roman que l’on a publié est finaliste d’un prix littéraire, on se dit qu’on ne fait pas tout ça pour rien », écrivait-elle voici quelques jours sur les réseaux sociaux. « Bravo Fabienne Zutterman, c’est une belle reconnaissance pour ton si beau roman ! C’est en plus un honneur d’être aux côtés de Gérard Adam, le modèle de tous les jeunes éditeurs ! »
Franchir le pas de l’écriture et être publiée a changé profondément l’existence de Fabienne Zutterman. « C’est un véritable trésor dans ma vie, cela change du tout au tout dans mes relations », m’avait-elle confié, heureuse, sur la terrasse de sa maison sise à Saint-Léonard. « C’est une expérience de vie extraordinaire. »
D’autant plus que le succès de L’Afrique pour se perdre a conféré rapidement une certaine légitimité à cette autrice talentueuse. Je ne doute plus de mes capacités, j’ai davantage confiance en moi lorsque j’écris et je me lâche plus facilement », souriait-elle alors. « C’est un épanouissement incroyable. J’étais timide et renfermée avant. Je me rappelle encore comme mon cœur battait à tout rompre avant ma première interview, déjà avec vous. »
Celle qui fourmille de projets a déjà publié une nouvelle aux Editions Lamiroy et ne manque pas d’inspiration. « C’est vrai que je peux me nourrir du réel et du passé. Je n’ai pas eu une enfance ordinaire et j’ai vécu une vie tellement riche qu’il y a de quoi écrire 36 livres (rires). Mais j’ai aussi très envie d’explorer du pur imaginaire », m’avait-elle précisé.
Ce mercredi 11 octobre à 16 heures, Fabienne Zutterman sera à JM Dubuc Galerie by #Liégeois, au 1er étage des Galeries St Lambert. « J’y partagerai quelques moments forts de mon roman, L’Afrique pour se perdre, de ma nouvelle, Le Portrait, et aussi quelques poèmes inédits. Ce sera aussi l’occasion de vous procurer un exemplaire dédicacé du roman ou de la nouvelle », précise-t-elle.
JM Dubuc Galerie by #Liégeois est le fruit d’une collaboration entre l’artiste liégeois Jean-Michel Dubuc et la structure #Liégeois qui, notamment avec Liégeois Magazine, oeuvre à promouvoir la culture dans toute la province de Liège. Durant trois mois, JM Dubuc Galerie propose l’exposition Libérate ainsi que de nombreux évènements culturels gratuits les mercredis et samedis avec pour volonter de mélanger les publics, de mettre l’art et la culture au coeur du quotidien des Liégeoise et des Liégeois et de démontrer que l’art et la culture ne connaissent aucune frontière et sont l’affaire de tous.
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Thiebaut Colot
Crédits photos : DR