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Derniers jours pour profiter de Falstaff, l’ultime opéra de Verdi, à l’Opéra Royal de Wallonie-Liège.
Créé en 1893 sur un livret d’Arrigo Boito d’après Shakespeare, Falstaff est l’ultime opéra de Giuseppe
Verdi. L’oeuvre dépeint dépeint la folle journée d’une série de personnages hauts en couleur, soutenue et racontée par une musique subtile, somme des nombreuses innovations de Verdi. Cette production créée au Teatro Regio de Parme en 2017 dresse le portrait grinçant d’un Falstaff en opposition avec ce que la société attend de lui, refusant de renoncer à sa personnalité. « En cela, il nous confronte à nous-mêmes et à nos limites, avant de finir dans un grand éclat de rire », assure l’ORWL.
Les décors sont signés Nikolaus Webern, les costumes Silvia Aymonimo et les lumières Fiammetta Baldiserri. « La mise en scène s’inscrit dans le cadre d’une banlieue anglaise des années 1950, dont les
petites maisons et jardins accueilleront les folles péripéties des personnages », précise l’Opéra Royal de Wallonie-Liège.
A la baguette, on retrouve l’actuel Directeur musical de l’Opéra Royal de Wallonie-Liège, Giampaolo Bisanti. « Verdi, compositeur au seuil de ses quatre vingts ans, et Arrigo Boito, poète de presque cinquante ans, abordent dans Falstaff le thème de l’amour d’une manière très différente des œuvres précédentes, en raisonnant sur les relations entre les sexes, conditionnées par le mensonge et la tromperie. En effet, le texte de Boito est plein de références à la fugacité des liens sentimentaux », analyse Giampaolo Bisanti. « Tutto nel mondo è burla (Tout dans le monde est une farce), il vaut mieux ne rien prendre trop au sérieux… Et c’est précisément la fameuse fugue finale, caractérisée par des intervalles presque grotesques, qui souligne l’ambiguïté du terme burla, avec son sens de moquerie : une ultime échappée qui apparaît comme un commentaire sarcastique de Verdi face aux désillusions de la vie. »
Infos et réservations : Page accueil – L’Opéra Royal de Wallonie – Opéra Royal de Wallonie (operaliege.be)
T. C.
Crédit photo : J. Berger – ORW-Liège