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#Liégeois / Liégeois magazine vous brosse le portrait de l’artiste peintre Mickaël Doumbouya.
« Déjà tout petit, je sentais cette fibre artistique en moi. Les couleurs me parlaient et j’étais féru de géométrie. Je voulais d’ailleurs étudier l’architecture et puis, un jour, l’art m’a rattrapé », commence Mickaël Doumbouya.
Originaire de Guinée Conakry, c’est toutefois aux Pays-Bas, en 2004, que ce désormais jeune quadragénaire, se met à peindre compulsivement. « Ce fut comme une explosion en moi. Devant une toile blanche, j’ai pris un pinceau et tout est devenu clair », continue-t-il. Total autodidacte, ce « Liégeois d’adoption » comme il aime s’appeler expérimente jusqu’à trouver son style qu’il qualifie « d’abstraction lyrique et évocatrice ». « Je crée mes propres couleurs, je suis un peu coloriste », sourit-il. « Je ne donne pas de titres à mes œuvres pour laisser la place à l’imaginaire de chacun. »
Lorsqu’il se met à l’ouvrage, Mickaël est profondément heureux. « J’ai envie que les spectateurs ressentent les mêmes émotions que moi », avance-t-il. « Dans mes peintures, je recherche la paix intérieure, l’harmonie, l’équilibre, la beauté et je tente de retranscrire le bonheur qui m’habite. » Et d’ajouter : « Dans mes tableaux, je vise à partager cette vibration qui m’anime et j’offre deux visions différentes selon qu’on soit proche ou loin de ceux-ci. J’évite la superposition mais je recherche la profondeur et le jeu des textures. »
Passionné par l’art, celui qui vit depuis maintenant douze ans à Liège ne manque pas d’inspiration. « Elle peut survenir à n’importe quel moment mais cela arrive très souvent la nuit. Les yeux fermés, je vois les couleurs, je ressens cette vibration. Et je dois alors aller immédiatement peindre, c’est une démarche très spontanée, très instinctive », confie-t-il.
Pour l’avenir, Mickaël se veut optimiste. « Je souhaite aller plus loin avec mon art et être davantage exposé. Pour ceux qui le souhaitent, il est possible de visiter mon atelier sur demande », conclut-il avec le sourire.
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Thiebaut Colot
Crédits photos : DR