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Rencontre avec Maxime Demière qui co-présentera en direct la retransmission de la septante-sixième cérémonie des Emmy Awards dans une émission spéciale diffusée dans la nuit du 15 au 16 septembre sur Pickx+.
C’est en 2012 que Maxime Demière pose son baluchon à Bruxelles, territoire qu’il n’a plus quitté depuis. « Honnêtement, je me sens Belge désormais. Je n’imagine pas ma vie ailleurs. Tous mes potes sont Belges, ce qui me vaut quelques petites piques parfois. Mais je le vis bien », rigole ce dynamique trentenaire.
Venu dans la métropole belge pour y étudier la médecine, Maxime bifurque vers des études de bio-ingénieur. Diplôme en poche, il opère un revirement drastique pour se lancer dans le journalisme culturel. Un choix encouragé par ses proches, impressionnés par sa passion pour la musique et le cinéma. « La musique est venue très tôt dans ma vie car mes parents adoraient ça. Mon papa préférait des sonorités plutôt métalliques alors que ma maman était davantage bercée par la soul. A l’époque, les CD tournaient en boucle dans la voiture et cela permettait de découvrir des albums en entier », explique-t-il. « Quant au cinéma, c’est mon ami Selim Khemissi qui m’a vraiment poussé à m’y plonger en me faisant comprendre le langage cinématographique. Cela m’a donné envie d’analyser le septième art, d’en parler et de partager les émotions qu’il véhicule. »
C’est à Radio Panik que celui qui n’est alors qu’un journaliste en herbe fait ses premières armes. « C’était un tremplin énorme car cette radio associative bruxelloise est gérée par des bénévoles passionnés qui m’ont appris énormément de choses et fait découvrir les différentes facettes du métier », souligne Maxime qui rejoint ensuite Pickx+ où il animera notamment le talk show Divan 52. « Il s’agissait d’une interview croisée de deux personnalités qui ne se connaissaient pas et venaient d’univers différents. Nos invités étaient hyper contents de partager ces moments de vie. »
Sur Pickx+, la volonté est claire et la qualité est au centre des préoccupations. « L’envie est de proposer la meilleure chaine possible », assure celui qui est désormais responsable éditorial de cette chaine privée. « Notre ADN est d’essayer d’offrir des moments forts aux téléspectateurs, que cela soit grâce à notre riche catalogue de films ou grâce à nos émissions dont les formats, plus longs que ce qui se fait généralement ailleurs, favorisent les échanges avec les invités et permettent de découvrir en profondeur leurs univers. »
Assez vite, Pickx+ a pu diffuser en exclusivité les cérémonies d’ouverture et de clôture du Festival de Cannes. Un créneau investi ensuite avec la retransmission des Oscars ou des Emmy Awards, comme ce sera le cas dans la nuit du 15 septembre, de 1h45 à 5h du matin. « Vu l’horaire, j’encourage les téléspectateurs à prévoir du café et un plaid », prévient Maxime qui co-présentera cette émission spéciale avec Jessica Matthys. « Nous serons vraiment sur l’analyse en rappelant les différents enjeux de cette soirée pour vivre cet évènement avec de nombreuses anecdotes. »
La dernière cérémonie des Emmy Awards – l’équivalent des Oscars pour la télévision – a eu lieu en janvier dernier, décalée suite à la grève des scénaristes à Hollywood. Cette septante-sixième édition des Emmy Awards fera encore la part belle aux séries, un genre qui séduit un très large public et ne cesse de croître en qualité. « L’avantage d’une série, c’est sa temporalité. Alors que les derniers blockbusters donnent davantage l’impression de participer à un évènement qu’à une histoire, les séries offrent aux téléspectateurs l’opportunité de davantage plonger dans un univers, un récit, d’en comprendre les enjeux », analyse Maxime. « Ce format permet également d’aborder des thématiques très contemporaines et de les développer. »
Au panthéon de ces séries préférées, ce Bruxellois d’adoption place les premières saisons d’How I met your mother et Chernobyl, mini-série produite par HBO à qui l’on doit quelques programmes cultes comme The Soprano, Oz, Boardwalk Empire, The Wire, Sex and the city et Six Feet Under. HBO qui produit aussi True Detective dont la saison 4, Night Country, est en lice pour l’Emmy de la meilleure mini-série ou série d’anthologie. « Dans une atmosphère très particulière, en hiver en Alaska où il ne fait jamais jour, Jodie Foster livre une performance incroyable et forme avec Kali Reis un excellent duo », pointe Maxime qui a aussi adoré Mon petit renne, série française ultra plébiscitée.
Une série pourrait bien créer la sensation dimanche au Peacock Theather de Los Angeles : Shogun . « J’ai pris une petite claque en la regardant », confesse Maxime. « Même si c’est assez difficile de rentrer dedans car les personnages nippons parlent un japonais très ancien, cette série ne peut que ravir ceux qui aimaient les intrigues politiques de House of Cards et Game of Thrones. » Et de conclure : « On peut s’attendre à des surprises dans la Cité des anges, avec, peut-être, les acteurs principaux de Shogun qui seraient récompensés alors que, traditionnellement, ce sont davantage des comédiens US qui raflent les prix. »
Une nuit qui s’annonce tout simplement exceptionnelle sur Pickx+ avec la crème de la crème de l’industrie télévisée.
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(Re)découvrir le portrait de Jessica Matthys : « Hollywood qui rencontrera la petite Belgique » — #Liégeois (liegeois-magazine.be)
Thiebaut Colot
Crédits photos : Arthur Habudzik et Pickx+