Pour le premier match de championnat, Julia Franquin était de retour à Liège pour y affronter son ancien club des Panthers. La nouvelle recrue de Namur Capitale se confie sur cette soirée pas comme les autres et sur son intégration dans son nouveau club à quelques semaines de disputer la Coupe d’Europe.
Julia, qu’as-tu ressenti samedi dernier en revenant au Petit Country Hall pour y affronter ton ancienne équipe et certaines anciennes coéquipières ?
Cela m’a fait très bizarre car j’ai joué de nombreuses années là-bas. Et comme par hasard, c’était notre premier match. C’était un sentiment assez spécial. J’ai essayé de ne pas me mettre trop de pression pour éviter le stress, mais c’était à la fois étrange et agréable de revoir mes anciennes coéquipières.
Comment analyses-tu votre prestation conclue par une victoire 53-66 ?
Notre prestation fut mitigée. Le match fut serré jusqu’à la fin et il nous a fallu accélérer dans les derniers instants pour l’emporter de treize points. Mais c’était notre premier match de championnat et je pense qu’il ne faut pas trop s’inquiéter. Nous sommes une toute nouvelle équipe qui n’a jamais joué ensemble. Il nous faut du temps pour développer des automatismes et prendre nos marques. La patience est essentielle et je suis convaincue que tout ira bien en temps voulu.
Comment se passe ton intégration à Namur ?
Elle s’est vraiment bien passée. Je connaissais déjà quelques joueuses, ce qui a aidé. Je m’entends très bien avec tout le monde. Je n’ai rencontré aucun problème d’intégration et je me sens à ma place dans ce nouveau club. Je suis vraiment contente d’être à Namur Capitale.
Qu’est-ce qui change cette saison à Namur par rapport aux précédentes avec les Panthers ?
La grande différence, c’est le nombre d’entrainements, tant au niveau du basket que de la préparation physique. Le rythme de travail est beaucoup plus intense à Namur, et cela se ressent dans la fatigue. C’est un tout autre niveau d’exigence. En plus, il y a l’EuroCup que nous allons bientôt commencer, dans environ trois semaines. Cela va apporter aussi une autre dimension à cette saison.
(Re)découvrir le portrait de Julia Franquin : « J’aime gagner, c’est mon moteur » — #Liégeois (liegeois-magazine.be)
Thiebaut Colot
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