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A quelques jours de la grande première de Kat’a Kabanova dans la Cité ardente, #Liégeois / Liégeois Magazine vous emmène au cœur du… chœur de l’Opéra Royal de Wallonie-Liège.
Renaud Flagothier est supplémentaire du très réputé chœur de l’Opéra Royal de Wallonie-Liège. Après avoir participé à une ébouriffante version de La Traviata pour lancer cette nouvelle saison ô combien enthousiasmante, c’est désormais à Kat’a Kabanova, opéra du compositeur tchèque Léos Janacek, qu’il s’attaque avec ses comparses.
« En tant qu’aficionado de musique, ce que je peux apprécier, c’est un nouvel opéra, un nouveau style, dans une autre langue que l’italien, l’allemand ou le français. Cela permet d’avoir une musicalité différente, de nouvelles sonorités », explique Renaud. « Janacek étant vraiment sur la fin du romantisme, il y a des ambiances, des atmosphères davantage jouées par l’orchestre. C’est donc très intéressant d’avoir quelque chose de neuf dans l’oreille. »
Pour cette œuvre qui n’avait plus été présentée à Liège depuis vingt-quatre ans, la mission de Renaud et de ses compagnons s’avère originale. « Le chœur est assez peu présent dans cet opéra. On le retrouve uniquement à la fin de l’acte trois pour commenter l’action. Il a toute une partie hors de la scène et sur la scène où il représente l’esprit de la Volga », dévoile ce baryton-basse. « Je trouve cela vraiment intéressant de ne pas représenter un personnage mais plutôt un élément organique de la nature, un aspect que nous avons pu travailler avec le chef. »
Pour Kat’a Kabanova, les choristes ont dû, comme toujours, travailler en groupe et individuellement sur leur partition, apprenant ainsi la musique, les notes mais également le texte. « Comme la pièce est écrite en tchèque, nous avons eu la chance d’avoir un coaching pour corriger notre prononciation de cette langue à laquelle nous sommes moins habitués », précise Renaud. Une fois la musique assimilée, les choristes travaillent avec la metteuse en scène puis avec l’orchestre afin de retrouver les bonnes couleurs, les bonnes intentions. « Une partie qui est fondamentale pour cette œuvre de Janacek composée tout particulièrement pour orchestre. Il faut pouvoir jouer avec les différents timbres pour en retranscrire toute la profondeur. »
Une version qui sera proposée du 18 au 26 octobre à l’Opéra Royal de Wallonie-Liège et qui devrait, à coup sûr, en surprendre plus d’un.
Thiebaut Colot
Plus d’infos : « Une œuvre d’une poésie folle et d’une contemporanéité et d’une puissance terriblement actuelles » — #Liégeois (liegeois-magazine.be)
Réservations : Kát’a Kabanová – Opéra Royal de Wallonie-Liège (operaliege.be)
Crédits photos : DR