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Après avoir rempli le Trocadéro en 2024, Franjo revient dans la Cité ardente le 13 mars au mythique Forum de Liège. #Liégeois / Liégeois Magazine vous emmène à la rencontre de l’humoriste au plus de trois millions d’abonnés.
« Je me suis retrouvé un peu par hasard dans l’humour. J’ai trouvé ça dingue de faire rire des gens et je n’ai pas lâché », commence Franjo qui peut se targuer déjà d’un sacré parcours, entre ses vidéos qui font des millions de vues et ses spectacles qui remplissent les salles de France et de Belgique. « L’humour occupe une place centrale dans mon quotidien. J’ai toujours adoré ça. »
C’est en 2015 au Théâtre du gymnase que Franjo monte pour la première fois sur scène et il y prend rapidement goût. « C’est sur scène que je suis heureux, que je suis épanoui et je crois que le public le ressent », continue-t-il. « Aller à la rencontre d’un public chaque fois différent et varié est vraiment quelque chose que j’affectionne. »
Dans le monde impitoyable de l’humour où il y a finalement beaucoup d’appelés pour peu d’élus, le talent ne suffit pas : il est capital de travailler dur, de taffer sans relâche. « Le travail est essentiel, tout comme la remise en question afin de toujours s’améliorer et peaufiner ses vannes », confirme Franjo. « Tout est une question de détails, c’est un constant boulot d’épure, de réécriture afin de trouver la formulation parfaite pour que les blagues soient percutantes, marrantes. »
Acharné de travail, cet humoriste en pleine ascension n’a cessé d’écumer les Comedy Clubs de Paname pour rôder ses blagues, n’hésitant pas non plus à se produire en première partie de Paul Mirabel – une autre star de la vanne, dans un style différent – afin de tester ses textes. « Je puise mon inspiration dans l’actualité, dans le quotidien ou lors de discussions avec des amis sur des sujets de société », dévoile Franjo qui cite Jérémy Ferrari – « une machine de travail » – et Artus comme exemples inspirants. « Pour percer dans l’humour, c’est un peu comme dans le sport de haut niveau : il faut avoir la bonne mentalité, cultiver l’envie de progresser, adopter un bon rythme de vie et ne rien lâcher. »
Avec plus de trois millions d’abonnés sur les différents réseaux sociaux, Franjo cartonne mais le live garde cependant toujours sa préférence. « Les vidéos et les spectacles, c’est un tout. C’est difficile pour moi de dissocier les deux », nuance-t-il. « Mais la scène permet de se confronter avec de vraies personnes, d’être en contact direct avec le public. »
Sur scène comme dans la vie, Franjo est cash. « J’ai toujours été comme ça et je me suis même un peu calmé », assure celui qui définit son style comme « impertinent ». Et cela plaît ! Son spectacle qui aborde autant des sujets personnels que des thèmes sociétaux fonctionne du tonnerre. « J’ai énormément de bons retours et les salles où je me produis affichent souvent complet. C’est dingue ce que je vis. »
Après avoir rempli le Trocadéro l’année dernière, ce sera cette fois au Forum de Liège que jouera Franjo le 13 mars prochain, avant de revenir en Belgique un mois plus tard, le 11 avril au Cirque Royal à Bruxelles. « J’adore le public liégeois qui est complètement dingue », sourit celui qui a brillé dans quelques-unes des plus mythiques salles parisiennes comme Le Point Virgule, L’Apollo et le Trianon. « Les Liégeois sont hyper chaleureux, très réactifs. C’est quand même à Liège que, pour la seule fois de ma carrière, des spectateurs sont venus sur scène m’offrir des cadeaux. »
Une venue dans la Cité ardente dont se réjouit Franjo. « J’espère qu’on s’amusera bien… Mais je n’en doute pas un seul instant », conclut l’humoriste d’un grand sourire.
Thiebaut Colot
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