Marc Isgour a l’œil pour prendre des clichés savoureux et inspirants.

Depuis qu’il s’est pris de passion pour la photographie, Marc Isgour a pu immortaliser quantité de scènes et multiplier les sujets, offrant ainsi à son travail une dimension tout à fait singulière. En compagnie d’un autre excellent photographe, Benoit Feron, ce fringant Bruxellois a pu ramener d’un safari une épatante série de clichés animaliers. « Nous avions eu la chance d’avoir à nos côté un super Ranger qui connaissait parfaitement les habitudes des animaux et qui nous emmenait dans les endroits idéaux pour prendre les photos que nous imaginions », précise cet infatigable voyageur.
S’il a conservé un boîtier argentique par nostalgie, cet avocat renommé est passé au numérique assez rapidement, il y a plus de vingt ans lors d’un séjour à Big Apple. « Bien évidemment, depuis que j’ai débuté la photo, la technique de traitement de l’image et le matériel se sont améliorés », reconnait-il. « Cependant, même si je retravaille parfois certains contrastes ou recadre l’image, je ne modifie pas considérablement les photos. »

Capable de retourner plusieurs fois au même endroit lors d’un séjour au Japon pour avoir la lumière qu’il espérait, de « pister » quelques autochtones inspirants ou de faire le pied de grue à un coin de rue en attendant de pouvoir prendre LA photo, Marc estime toutefois que « faire des photos, c’est assez facile ». « Je crois avoir un œil et je prends mes clichés de manière plutôt instinctive », confesse-t-il. « Ces derniers temps, j’ai toutefois davantage théorisé mes réflexions en me fixant une ligne directrice. »
S’il aime profondément photographier ce qui l’entoure, Marc affectionne aussi se documenter sur le travail des autres et admirer leurs clichés. « J’ai plein de bouquins de photographes à la maison », sourit celui qui mentionne Steve McCurry parmi les artistes qu’il apprécie. « Elliott Erwitt, dont j’ai vu deux fois l’exposition qui lui est consacrée, est aussi un photographe génial. C’est jubilatoire d’observer ses photos, cela donne beaucoup de plaisir. »
Une notion cruciale pour ce dynamique quinquagénaire. « C’est aussi quelque chose que je recherche dans mes photos : que les spectateurs prennent plaisir à les regarder, qu’elles les autorisent à rêver », avoue-t-il.
Immersion, l’exposition collective au Source O Rama de Chaudfontaine à laquelle participe Marc Isgour se terminera le 23 mars. L’exposition consacrée à Elliott Erwitt à Bruxelles fermera par contre ses portes ce 9 mars.
Thiebaut Colot
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Crédits photos : Marc Isgour