La Liégeoise Julia Franquin brille avec Namur Capitale. Après la victoire conquise contre Benfica, l’ancienne Panther passe à l’interview.
Jeune basketteuse belge promise à un très bel avenir, Julia Franquin a quitté les Panthers de Liège à l’issue de la dernière saison pour relever un nouveau défi ambitieux avec Namur Capitale, bastion historique du basket féminin en Belgique. Avec près de 11 points et 4 rebonds par match depuis le début de saison au sein d’un effectif qui a remporté cinq de ses six matchs dans la compétition domestique, la Liégeoise a parfaitement réussi la transition.
Julia, comment se passe ton début de saison avec Namur Capitale, club que tu as rejoint cet été ?
Mon début de saison à Namur se passe bien. Je me suis très vite intégrée dans ce nouveau club et je me suis bien adaptée aux demandes du coach qui me donne beaucoup de confiance. Je suis vraiment contente de ce début de saison.
En t’engageant avec le club namurois, tu as pu retrouver la Coupe d’Europe, une compétition à laquelle tu avais djà découverte avec les Panthers. Comment vis-tu cette aventure alors qu’après trois revers, vous venez de prendre votre revanche et de débloquer votre compteur contre Benfica ?
Oui, tout récemment nous venons de gagner contre Benfica, ce qui représente ma première victoire en EuroCup. C’est vraiment positif car cela prouve que nous avons le niveau pour performer dans cette compétition. Il nous reste deux rencontres et nous allons essayer de décrocher une autre victoire.
Ton quotidien d’athlète a-t-il beaucoup changé depuis ton arrivée à Namur Capitale ?
Oui, depuis ma signature à Namur, mon quotidien d’athlète a beaucoup changé. J’ai davantage d’entrainements, la fatigue est donc plus présente, d’autant plus que je continue mes études à Liège. Les déplacements entre Namur et la Cité ardente peuvent être éprouvants, il est important de bien savoir gérer cet équilibre entre le sport et les études.
Quels sont tes objectifs pour les prochains mois ?
Je souhaite parvenir à me relâcher un peu car j’ai tendance à être tres stricte avec moi-même. Je veux aussi gagner en régularité dans mes performances pour jouer de bons matchs pendant quarante minutes et pas seulement durant une mi-temps. Et, bien sûr, je désire continuer à prendre du plaisir tout en répondant aux attentes du club.
Pour (re)découvrir le portrait de Julia Franquin : « J’aime gagner, c’est mon moteur » — #Liégeois (liegeois-magazine.be)
Thiebaut Colot
Crédit photo : Basket Namur Capitale