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Dans le cadre de la campagne « Lisez-vous le belge ? », #Liégeois / Liégeois Magazine vous emmène à la rencontre de Frédéric Morawiec dont le premier roman Callie est publié chez Empaj Editions.
Avec Callie, Frédéric Morawiec transporte les lecteurs à Curry, un trou paumé au fin fond des bois où vit une petite communauté, pour un roman à suspens où secrets et mensonges risquent de faire vaciller l’existence d’Alice, jeune romancière au succès retentissant, et de sa jeune fille, Callie. « En 2017, j’ai emménagé dans un petit village de la région de Couvin et j’y ai découvert une petite communauté qui me semblait fermée. J’avais l’impression de discussions assez secrètes que j’ai eu envie d’imaginer », explique ce primo-romancier originaire de la région de Charleroi. « Un an plus tôt, j’avais aussi dévoré La vérité sur l’affaire Harry Québert de Joël Dicker que j’avais adoré et qui m’a influencé. »
Après trois ans de travail, Callie est publié chez Empaj Editions. « La collaboration avec mon éditrice Emilie Kasongo fut très fructueuse. Cela s’est vraiment bien passé, nous étions sur la même longueur d’onde », sourit Frédéric. « Elle me donnait des lignes directrices tout en me laissant beaucoup de libertés. Elle m’a suggéré de changer la fin de ce livre et j’ai eu comme un flash pour trouver une fin qui correspondait parfaitement. »
Si Callie est le premier roman de ce jeune quinquagénaire, la passion des mots remonte, elle, bien plus loin. « A l’école primaire déjà, j’adorais les rédactions. Je n’arrivais pas à me limiter au nombre de pages demandées », se rappelle celui qui a pondu un premier livre de 550 pages ! « Comme je suis fils unique, j’ai souvent inventé de petites histoires pour occuper mon temps libre quand mes copains n’étaient pas disponibles. »
En 1998, Frédéric commence un premier roman qu’il ne terminera pas. « Je manquais de structure, je n’avais pas de discipline d’écriture », reconnait-il. « Etant un gros lecteur, je souffrais aussi du syndrome de l’imposteur, je me disais que je n’avais pas assez de talent pour écrire un roman. »
Grâce à divers forums d’écriture sur internet, Frédéric peaufine sa méthode. « J’ai besoin d’avoir un début et une fin pour savoir où je vais, pour être à l’aise. Je travaille sur base d’une structure en trois actes et j’établis un plan, un canevas qui peut changer en cours de route », dévoile celui qui sut affiner son processus d’écriture pour avoir la joie de terminer un manuscrit et de le voir être publié. « C’est un soulagement de constater qu’une professionnelle du secteur estime que ce que j’ai écrit est intéressant. C’est une belle reconnaissance. C’est aussi bizarre de voir que les gens puissent lire et apprécier cette histoire, c’est comme si elle ne m’appartenait plus. »
Désormais lancé, Frédéric savoure cette incursion en littérature. « Cela m’a appris beaucoup de choses et m’a donné envie d’écrire un autre roman. Ma méthode de travail est rôdée, il ne reste plus qu’à trouver une nouvelle bonne idée », conclut-il.
Plus d’infos : Empaj Editions – Callie par Frédéric Morawiec
Thiebaut Colot
Crédits photo et visuel : DR