Avec « Crime Scène », Erik Lenoir, véritable touche-à-tout, propose un format radio inédit qui explore les disparitions suspectes et les meurtres impliquant les rockstars.
Erik Lenoir a la radio, ça sonne comme une évidence tant la voix de ce journaliste inclassable se prête idéalement à ce média. « Pour moi, c’est un retour aux sources », me précise-t-il. « C’est mon premier métier. J’ai commencé à la radio et j’ai écumé les différentes stations à la fin des eighties et dans les nineties, notamment à la RTB et à RMC en France. »
Un retour qui s’opère en plus sur Classic21. « Je suis un gars du service public », m’assure Erik qui a eu l’opportunité de lancer une chronique – « Rock’s League » traitant des liens entre le sport et le rock sur Classic21 ainsi que faire certains remplacements aux « sports », sur Vivacité. Et cet été, c’est avec un format original qu’on retrouve régulièrement ce véritable touche-à-tout. « En février, ma femme me dit de bien retenir un nom : Pierre Bellemare. Quatre mois plus tard, le boss de 21, Etienne Dombret, me convoque dans son bureau et m’annonce qu’il a une idée d’émission qui revient sur les crimes perpétrés dans le milieu du rock dans le style de… Pierre Bellemare. Ça a fait directement tilt ! » rigole Erik.
Ainsi, dans « Crime Scène », pendant une heure, Erik revient sur les disparitions suspectes et les meurtres qui ont impliqué des rockstars. « C’est assez jouissif et marrant comme programme, c’est différent de l’animation radio classique et je n’avais encore jamais expérimenté de format aussi long en radio », m’explique-t-il. « C’est de la vraie radio avec ce côté mystérieux et sacré car pas filmé, un peu comme un feuilleton audio. C’est intéressant d’explorer cette nouvelle voie qui pourrait évoluer sous forme de podcast et de radio à la demande. »
Aussi occupé par ses activités de media training, son mag de foot belge pour l’international pour Eleven ainsi que par son rôle de commentateur NBA pour la chaîne sportive, Erik multiplie les casquettes. « Ce n’est pas spécialement difficile car je me suis toujours intéressé à de nombreux domaines. C’est un constant renouvellement même si, avec l’âge, je cherche davantage la stabilité professionnelle que l’aventure », me précise-t-il.
Pour un essai, « Crime Scène » semble être un coup de maître et a suscité l’adhésion du public qui continuera de profiter du talent protéiforme d’Erik à la rentrée avec sa chronique « Rock’s League » – le jeudi à 8h45 sur Classic21 -, reconduite par le service public. Et c’est tant mieux !
Thiebaut Colot
Crédit photos : DR