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Pour leur première participation à la Continental Cup, les Bulldogs ont brillé en remporté deux larges victoires en trois matchs, Troy Passingham étant au passage élu meilleur gardien de la compétition.
« Nous nous attendons à un jeu dur mais aucune équipe n’aura la rage liégeoise. C’est certain, personne n’en voudra autant que nous. Nous ne lâcherons pas une fois le morceau du tournoi, nous voulons gagner à 10 000% », annonçait Jordan Paulus avant de rejoindre les rives du Bosphore. « Nous ferons tout pour passer au tour suivant. Nous savons que c’est une chance énorme de participer à cette compétition, une chance qui ne se représentera peut-être plus jamais de notre vie. Nous voulons profiter de ces moments. Moi comme d’autres des Bulldogs commençons à devenir « vieux » et savons que les années filent. Je veux savourer et pour ça – tout le monde le sait – il faut que je gagne. Nous partons donc pour gagner ! »
Pour leur entrée en matière vendredi dans la Continental Cup, les Bulldogs – qui avaient l’honneur d’ouvrir le tournoi – ont réussi un véritable feu d’artifice contre Barcelone. Après un début de rencontre sous haute tension, les Liégeois allaient progressivement se libérer et conclure la première période sur le score de 3-0. Après un nouveau but au cours d’une seconde période plus hachée, Olaf Schöningh et Bryan Henry trouvaient encore l’ouverture pour permettre à nos représentants de s’imposer 7-0.
Le lendemain, face à l’équipe locale d’Istanbul qui comptait dans ses rangs de nombreux joueurs russes, les Bulldogs vendirent chèrement leur peau malgré un arbitrage lui aussi très « local ». Un revers 1-4 dont n’avaient pas à rougir Paulus et ses coéquipiers qui se vengeaient le lendemain sur les Lituaniens de Vilnius en leur passant un 5-0 !
Les Bulldogs bouclèrent leur première compétition européenne à une belle deuxième place avec un average (13-4) plus que positif. Troy Passingham étant par ailleurs élu meilleur gardien du tournoi. L’aventure européenne des Bulldogs pourrait bien ne pas s’arrêter-là, l’équipe Stambouliote n’étant pas assurée de pouvoir – à cause de son fort contingent russe – se rendre en Italie pour la suite de la compétition.
Thiebaut Colot
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