Derrière le rideau, le premier roman d’Elodie Christophe fait mouche et met en appétit.
« Depuis que je suis toute petite, j’ai lu presque chaque jour de ma vie », me confie Elodie Christophe qui dévore des bouquins « feel good » mais aussi des livres fantastiques et des récits de vie. Une passion pour la lecture que cette jeune trentenaire couple depuis très longtemps avec l’écriture. « J’ai été bercée par la littérature et j’ai toujours écrit. Mon premier « livre » date de quand j’avais onze ou douze ans. Je l’avais enregistré sur disquette, cela ne me rajeunit pas (rires). »
Amoureuse des mots, Elodie se rêvait écrivaine. « Comme il n’existait pas en Belgique des études pour devenir écrivain, je suis devenue journaliste de presse écrite », me précise celle qui a depuis quitté le milieu pour devenir indépendante dans le secteur de la communication. Mais, au fond d’elle-même, Elodie n’a jamais totalement mis de côté ses désirs d’écriture et a sorti son premier roman à compte d’auteur. « J’ai eu un jour cette image en tête de quelqu’un qui nettoie une table d’un café et voit en face un rideau. J’y ai repensé par la suite et l’histoire a « coulé » toute seule », se rappelle-t-elle.
C’est ainsi que Derrière le rideau voit le jour, résultat de plus de deux années de « labeur » et qui ravit déjà de nombreux lecteurs. Tiré à 1000 exemplaires, ce « roman feel good ancré dans le réel et teinté d’un soupçon d’érotisme raconte une histoire qui fait du bien, qui invite à l’évasion, qui sublime le plaisir » a rapidement trouvé son public.
Mais que se passe-t-il Derrière le rideau dont l’intrigue se déroule à Strasbourg, « une ville à taille humaine », selon Elodie ? « Éléonore n’en a aucune idée. Mais le lecteur du roman, lui, il sait. Chapitre après chapitre, il suit les rencontres hasardeuses dans les rues de Strasbourg entre Éléonore, pâtissière, et Baptiste, un client effronté qui veut la conquérir coûte que coûte. En alternance, les chapitres nous livrent les points de vue d’Éléonore et Baptiste. Ils nous dévoilent leurs rêves, leurs craintes, leurs émotions et, surtout, leurs désirs », dévoile le communiqué de presse. Un roman idéal pour se faire plaisir et permettre à la majorité d’entre nous de ralentir quelque peu le rythme trépidant de notre quotidien.
La particularité de ce livre dont la pâtisserie fait partie intégrante du récit et du décor, c’est la collaboration et la mise en valeur de cinq pâtissières belges qui ont accepté de réaliser les recettes évoquées par Éléonore dans le bouquin. Ces recettes sont d’ailleurs disponibles à la fin de l’ouvrage et sur le site internet de l’autrice. « J’ai toujours aimé faire de la pâtisserie », m’avoue Elodie, grande gourmande devant l’éternel. Parmi les créatrices de douceurs, trois sont installées en région liégeoise : Mélanie Kuta de Mimi Pâtisserie à Liège, Stéphanie Remacle de Stéphanie fait des gâteaux à Vielsalm et Margaux Durieux de Les gourmandises de M à Esneux. Une raison supplémentaire de savourer ce roman qui appelle, déjà, une suite.
« Je suis déjà dans un second roman, une suite mais qui pourra se lire indépendamment du premier livre », me dévoile Elodie qui a tenté le pari de l’autoédition pour sortir Derrière le rideau. « Pour un écrivain belge débutant, il existe plusieurs options et celle-ci m’a paru être la plus pertinente », justifie celle qui a bénéficié des conseils d’une coach littéraire et a pu contrôler tout le processus de création, de l’écriture à la distribution. « C’est une expérience très gratifiante d’être lue, c’est grisant et agréable de savoir que j’ai pu divertir ou donner un peu de bonheur à mes lecteurs dont les retours positifs me filent le sourire. »
Présélectionnée pour le Prix Saga finalement attribué à Bernard Visscher , Elodie vit un véritable conte de fées. « Si je pouvais devenir la nouvelle Virginie Grimaldi, ce serait génial », lance sous forme de boutade celle pour qui l’écriture est un exercice naturel exécuté, je vous le confirme, avec brio.
Thiebaut Colot
Pour découvrir l’univers de l’autrice et commander Derrière le Rideau pour le glisser sous le sapin, c’est ici.
Crédit photos : Alice Langerôme et Pauline Viatour