Denis Baeten, Nils Hilhorst et Jeremy Debuysschere forment le trio magique Jean-Paul Groove, un groupe… groovy qui sera sur la scène de l’Inkipit Festival le 29 juillet prochain.
Derrière Jean-Paul Groove se cachent, depuis 2019, Denis Baeten, Nils Hilhorst et Jeremy Debuysschere. « J’ai habité quatre ans à Rotterdam pour y faire le conservatoire. A mon retour, j’avais envie de rencontrer d’autres musiciens et j’avais déjà croisé Nils et Jérémy à de jam sessions. C’est un peu par hasard que je les ai invités à jouer dans mon local et le groupe s’est formé assez naturellement », explique Denis.
D’abord tourné vers le jazz fusion, les trois lascars composent assez rapidement. « Le Covid nous a plongés dans un gros rythme de travail », continue Denis. « Et nous avons évolué vers un son plus électro désormais totalement assumé », ajoute Nils, qui a grandi à Liège. « Nous aimons dire que nous proposons de la musique électro mais jouée par des instruments acoustiques. Cela donne un son hybride. Nous sommes influencés par des groupes comme Prodigy, par le clubbing. Ce que nous voulons, c’est faire danser les gens », complète Denis.
Nils à la guitare, Jérémy à la basse et Denis à la batterie : un sacré trio qui adopte un nom de scène qui surprend. « Nous jouons de la musique électro de manière organique mais nous ne sommes pas les premiers à faire ça. Il y a le groupe Nerve aussi dans cette lignée et dont le porteur du projet est le batteur Jojo Mayer qui ressemble hyper fort à Jean-Paul Rouve. Quand on le regarde, on a l’impression de voir Jeff Tuche qui joue de la batterie comme un taré », rigole Jeremy. « Nous n’avons pas immédiatement assumé ce nom Jean-Paul Groove mais nos potes ont trouvé l’idée géniale et désormais, nous en sommes très fiers (rires). »
« Un processus évolutif »
Pour cet Arlonnais, ce Montois et ce Liégeois devenus tous les trois Bruxellois d’adoption, la scène occupe une place centrale dans leur démarche. « Nous sommes un groupe axé sur le live davantage que dans une direction Spotify », confirment-ils en chœur. « Nous aimerions d’ailleurs un jour jouer dans des boîtes de nuit. Nous composons d’abord pour le live, nous testons sur scène et peaufinons ensuite. C’est un processus évolutif. »
Et même lorsque les morceaux sont enregistrés dans leur version finale, le trio n’hésite pas à improviser. « La longueur des drops peut changer en fonction de l’ambiance du concert. Nous gardons une petite place pour l’improvisation et l’interaction avec le public », soulignent-ils avant d’évoquer la dynamique scène musicale belge. « Nous répétons au Volta à Bruxelles, toujours entouré d’autres groupes. Cela créé un vivier, cela ouvre des portes. Cette bulle de la techno bruxelloise des années 2020 tire tout le monde vers le haut. »
Les trois comparses ont déjà joué deux fois à Liège : au Festival Sans Allure et au Pot au lait, un 30 décembre. « Nous avons été surpris : même avant la fête, les Liégeois font la fête. Ils font la fête tous les jours », rigole Denis qui sera avec ses potes sur la scène de l’Inkipit Festival le 29 juillet prochain à Crisnée. « Le public liégeois est assez chaud, nous nous réjouissons. Nous aimons bien les festivals en plein air, ça donne une autre énergie et peut permettre de voir danser les gens jusqu’au bout de la nuit. »
Après une petite pause en août, un agenda bien chargé attend le trio Jean-Paul Groove qui a déjà toute une série de concerts prévus en Belgique et en France à l’automne ainsi que la sortie de leur EP début 2024. D’ici-là, Denis, Nils et Jeremy sont bouillants pour enflammer les Liégeois à l’Inkipit Festival.
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Thiebaut Colot
Crédit photo : DR