Philippe Raxhon, historien liégeois, professeur à l’Université de Liège et auteur de trois romans remarqués se confie sur sa relation avec sa ville de toujours.
Amoureux de l’Italie, Philippe Raxhon est un Liégeois pur souche. « En tant que Liégeois, je suis excessif avec ma ville », reconnait-il. « Il n’y a jamais une relation placide, tranquillisée avec Liège car Liège est ensorceleuse. »
Comme beaucoup, Philippe déplore la situation actuelle avec la pléthore de travaux et chantiers et ses conséquences directes et indirectes. « Pour l’instant, c’est vrai, j’ai un peu mal à ma ville. Mais je l’aime », nuance-t-il.
Historien renommé, Philippe connaît logiquement les péripéties qui ont animé de la Cité ardente sur le bout des doigts. « Liège possède une histoire fabuleuse faite de plaies, de bosses, d’élans et de creux », pointe-t-il. « C’est une ville qui a toujours connu des hauts et des bas. »
Une histoire riche, un ADN complexe qui font aussi tout l’intérêt de Liège. « J’ai une tendresse formidable pour Liège, c’est ma ville de cœur. Et comme le dit l’adage : le cœur à ses tourments », conclut Philippe.
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Thiebaut Colot
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