#Liégeois / Liégeois Magazine vous fait découvrir le groupe Manitou, tête d’affiche de la soirée Inkipit de ce 25 novembre au KulturA. de Liège.
La devise du groupe Manitou pourrait être : faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux. « Ce projet musical, c’est avant tout un kif. Nous voulons continuer à le développer et à le faire évoluer, nous essayons de gérer le groupe de façon de plus en plus professionnelle, mais en voulant rester nous-mêmes. Ce n’est pas parce que nous ne sommes pas des musiciens pro’ et que nous n’avons pas de prétention de carrière que nous ne voulons pas proposer quelque chose de qualitatif », explique Gilles Dodelet, bassiste du groupe.
Avec le Malmédien Nicolas Leboutte au clavier, le Tubizien Simon Jourez à la deuxième guitare, le batteur bruxellois Maxime Capelle et le Jodoignois Clément Rey comme guitariste-chanteur-compositeur, ils forment Manitou depuis trois ans. « Nous avons répété un moment avant d’enregistrer, en août 2022, notre EP chez Koko records à Sprimont. Intitulé « Eponym », il est sorti en janvier 2023 et avons eu une quinzaine de dates de concert depuis », rappelle Gilles. « Nous proposons une sorte de revival des années 2000, du rock qui a bercé notre enfance que nous remettons au goût du jour. »
Amis depuis les secondaires pour certains, depuis l’université pour d’autres et alors que Gilles et Clément travaillent ensemble chez Jeune Et Citoyen, Manitou lie les cinq comparses. « Nous sommes heureux avec ce projet qui nous permet d’exister à côté de nos boulots respectifs. Même si nos relations existaient avant de monter Manitou, celles-ci se sont enrichies. Nous formons une petite équipe solide », sourit ce jeune trentenaire qui vit dans la capitale.
Comme animal totem, les cinq comparses ont opté pour le… dindon ! « Quand nous cherchions un emblème, il y avait des évidences – l’aigle ou le loup par exemple – mais qui sont souvent des icônes surutilisées. Le dindon était plus original en ayant un aspect à la fois majestueux et vulgaire », rigole Gilles qui assure que Manitou possède une esthétique « rock garage post-surf ». « Pour nous, jouer est une fête, nous faisons ça pour kiffer et sans nous prendre au sérieux. Nous sommes plusieurs du groupe à aimer l’absurde et à tenter des trucs qui nous font kiffer. Le ridicule ne tue pas. »
Dans leur manière d’aborder la musique mais aussi dans leur processus créatif et dans la qualité des morceaux composés, les cinq garçons dans le vent dégagent une vraie belgitude. Une force, sans aucun doute. « J’ai été bercé par la musique depuis tout petit, d’abord avec le rock puis je me suis ouvert à d’autres styles », confie Gilles. « Cela peut paraître cliché mais la musique est une échappatoire, c’est une manière de constituer la bande-son de sa vie. Il y a différentes chansons en fonction des différents moods que l’on peut traverser et la musique permet de répondre aux diverses émotions humaines. En jouer, c’est une manière de recréer ces moments-là. »
Le 25 novembre, les cinq potes seront au KulturA. pour la soirée Inkipit. « C’est vraiment cool d’autant plus que ce sera la première fois que nous serons la tête d’affiche », assure Gilles. « Ce concert marquera un peu la fin de la période des concerts avant de nous reconcentrer sur la composition. » Et d’ajouter : « C’est une chouette étape pour nous car cette soirée sera aussi l’occasion de toucher un autre public et de voir comment notre musique est reçue. »
Pour l’occasion, les membres de Manitou ont planché sur un set assez inspirant comportant une dernière chanson enregistrée il y trois semaines et pour laquelle un clip devrait être tourné. « La scène, c’est vraiment un moment de partage et nous nous réjouissons d’y être », conclut le bassiste bruxellois.
Thiebaut Colot
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Pour lancer la soirée du 25 novembre, ce sera le groupe liégeois Alabasta qui sera sur scène : « La musique rapproche les gens » — #Liégeois (liegeois-magazine.be)
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